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Lettre d'information n°639 Jeudi 21 janvier 2021 |
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Découvrez sur le site de Canal Académies les quelque 6000 enregistrements disponibles : entretiens, chroniques, séances académiques et colloques.
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Édito
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Chers amis, chers auditeurs, |
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Voici un mois de janvier inhabituel. Au seuil de l’année 2021, le rituel des vœux semble pour beaucoup empreint de défiance envers l’avenir ou de nostalgie à l’évocation des jours d’insouciance. Certains se contentent de souhaiter une année meilleure que la précédente. D’autres osent à peine se risquer à envisager le futur. Dans ce contexte, le dernier ouvrage de Barbara Cassin offre un remède à la mélancolie. La philosophe esquisse un autoportrait par touches impressionnistes, sans jamais oublier que les moments de lumière n’existent que par le contraste du clair-obscur. Elle a choisi pour titre quelques mots de Rimbaud qui chante l’appel de la vie chaque matin : « Le bonheur ! Sa dent, douce à la mort, m’avertissait au chant du coq, (...) dans les plus sombres villes ! » Sublime vision du poète pour cette période de commencements... Le bonheur peut surgir de façon inattendue dans l’enchevêtrement complexe de nos existences.
Barbara Cassin rappelle, comme les Grecs de l’Antiquité, que c’est bien la condition mortelle qui donne une saveur particulière à la vie des hommes. Une pensée stimulante pour aujourd’hui. Avec elle, je vous souhaite d’avoir accès à la « tonalité du bonheur », dans les creux comme sur les crêtes des mois à venir.
Xavier DARCOS Chancelier de l’Institut de France
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Affinités électives : |
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Expériences philosophiques Entretien avec Barbara Cassin de l'Académie française |
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Barbara Cassin vient de publier une autobiographie philosophique, à la fois légère et profonde. Dans cette promenade intime, de petites phrases tirées du passé donnent l’occasion de haltes méditatives. Elles permettent de comprendre comment l’académicienne a construit sa pensée, pourquoi elle s’est intéressée aux écarts du langage, de quelles rencontres elle s’est nourrie.
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Discours de réception de Barbara Cassin |
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Autour de l'autobiographie |
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Mes vies secrètes : autobiographie d’une biographe Entretien avec Dominique Bona, de l’Académie française.
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“Pourquoi s’intéresser à la vie des autres plutôt qu’à la sienne ? Pourquoi vivre par procuration des vies qui, pour être multiples, fascinantes, passionnées et passionnantes, ne sont pourtant pas la mienne ?” C’est à cette question que Dominique Bona répond dans un ouvrage explorant sa passion pour le genre littéraire singulier qu’est la biographie : Mes vies secrètes (Éditions Gallimard, 2018). Au fil des pages et de l’entretien qu’elle nous a accordé, on croise bien sûr les artistes et écrivains dont elle a raconté la vie : Romain Gary, Stephan Zweig, Gala Dali, Camille Claudel, sans oublier sa chère Colette. Mais de la sorte, en nous présentant les membres de cette “famille imaginaire”, c’est aussi sa propre vie qu’elle nous confie.
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Anna de Noailles : mémoires interrompus… Le livre de ma vie, présenté par François Broche
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François Broche, journaliste et historien, vient de rééditer les Mémoires interrompus de ce personnage incontournable du monde des lettres de l’avant-1914 comme de l’entre-deux-guerres. Auteur d’une remarquable présentation de ce Le livre de ma vie et de son appareil critique, il s’entretient avec David Gaillardon de cet émouvant livre de souvenirs.
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Un coquillage au creux de l’oreille Conversation vagabonde avec Yves Quéré au sujet de la science, de l’éducation et de bien d’autres rivages
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“Elles sont profuses nos vies.” C’est par ces mots qu’Yves Quéré commence son autobiographie : Un coquillage au creux de l’oreille (Éditions Odile Jacob, 2018). Pour raconter la sienne, le physi-cien, membre de l’Académie des sciences, a toutefois délaissé les événements et anecdotes qui tissent le fil de nos existences pour présenter, à la manière d’une symphonie, des ressentis et des réflexions glanés au fil d’une riche existence de chercheur. Dans cette conversation vagabonde, il est question de science bien sûr, mais aussi d’art, de littérature, de philosophie, de métaphysique et de morale, toutes disciplines qui contribuent également à la quête de savoir qui fait la singularité des êtres humains. Au creux de notre oreille, c’est une mélodie humaniste que nous donne à entendre Yves Quéré.
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La rivière et son secret par Zhu Xiao-Mei Chronique de Jean Mauduit sur les femmes écrivains
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Zhu Xiao-Mei figure aujourd’hui parmi les plus grands interprètes de Jean-Sébastien Bach. Elle enseigne au Conservatoire de Paris. Nul ne se douterait que Zhu Xiao-Mei a traversé l’enfer de la révolution culturelle chinoise. Qu’elle a recopié de tête et en cachette le Clavecin bien tempéré. Elle est une miraculée de la musique. C’est cette histoire que Zhu Xiao-Mei écrit dans son autobiographie, La rivière et son secret.
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Le parcours inclassable d’un philosophe politique : Pierre Manent (1/2) Le disciple de Raymond Aron, admirateur de Tocqueville, s’entretient avec Damien Le Guay
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Pierre Manent présente son livre Le regard politique, un livre d’entretiens qui est en partie une autobiographie mais surtout une biographie intellectuelle et une introduction à son travail. Disciple de Raymond Aron, excellent connaisseur de la pensée libérale, il est professeur à l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales) donnant ses cours en 2011 sur le thème "Le projet politique moderne entre l’action et la parole. Parcours de Montaigne à Rousseau". Voici le premier volet de l’entretien qu’il accorde à Damien Le Guay.
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Maurice Tubiana : n’oublions pas demain Les mémoires d’un cancérologue
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"N’oublions pas demain" est à la fois une autobiographie retraçant le parcours du célèbre cancérologue, et une série de réflexions sur la peur des Français envers le progrès scientifique. Rencontre avec l’auteur Maurice Tubiana.
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Archi-mémoires. Entre l’art et la science, la création , un livre de Paul Andreu L’architecte est l’invité de Marianne Durand-Lacaze
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Paul Andreu est d’abord connu pour être l’architecte de Roissy et de l’Opéra national de Pékin. Son œuvre immense ne se limite pas aux seuls aérogares qu’il a construits partout dans le monde. Membre de l’Académie des beaux-arts depuis 1996, l’architecte ces dernières années prend la plume au point qu’aujourd’hui, l’écriture lui est devenue indispensable. Il publie en mai 2013 un nouvel opus Archi-mémoires, ente l’art et la science, la création chez Odile Jacob, un regard distancié sur lui-même teinté d'humour, sur son œuvre et son parcours.
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Jacques Blamont, L’action, sœur du rêve, l’autobiographie d’un passionné de l’espace Entretien avec Jacques Blamont, de l’Académie des sciences, autour de son autobiographie
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Premier directeur scientifique et technique du CNES en 1962, Jacques Blamont, membre de l’Académie des sciences a participé à quasiment toutes les opérations spatiales de ces 50 dernières années. Ce sont autant de souvenirs et de rencontres que l’académicien rassemble dans son autobiographie L’action, soeur du rêve, aux éditions Edite. Un livre sincère qui retrace une vie au service de l’espace.
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Échos de la Coupole |
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Académie des sciences morales et politiques « L’histoire des hôpitaux » par Jean-Noël Fabiani, membre de l’Académie de médecine (11 janvier 2020) « Les hôpitaux sont en quelque sorte la mesure de la civilisation d’un Peuple » écrit le chirurgien Jacques Tenon en 1788 dans son « Mémoire sur les hôpitaux de Paris ». Et l’histoire des hôpitaux en France reflète le rôle que la société aux différentes époques, consent à leur attribuer. Mais ce sont de grands changements qui finissent par façonner l’hôpital moderne, où les personnalités fortes de Louis XIV, de Napoléon Bonaparte et du Général De Gaulle prennent un relief particulier, démontrant que sans un pouvoir politique déterminé, il n’est pas de grande évolution hospitalière.
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Académie des sciences Dans le cycle Histoire et philosophie des sciences « Femmes de science : oubliées, spoliées, femmes de... Mais encore ? » (janvier 2019) -Introduction par Pascale Cossart, secrétaire perpétuel -« Alicia Boole Stott - Géomètre oubliée de la quatrième dimension » par Marie Lhuissier -« Quelques réflexions sur la contribution de Rosalind Franklin à la structure de la double hélice d’ADN » par Eva Pebay-Peyroula -« Madame Lavoisier et Madame Picardet : femmes et collaboratrices de savants ou femmes de science(s) » au XVIIIe siècle ? par Patrice Bret
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À tout prix |
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« Quand les Vikings devinrent chrétiens » par Stéphane Coviaux, lauréat 2020 du prix Augustin Thierry décerné par l’Académie française
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Les mondes nordiques, au Moyen Âge central, voient s’implanter progressivement le christianisme, importé d’Occident. Stéphane Coviaux, sans contourner les questions habituelles de la violence viking et des expéditions lointaines que menèrent ces hommes du Nord, s’attache à expliquer comment la Scandinavie ancienne devint chrétienne et comment ses structures sociales, politiques et symboliques s’en trouvèrent peu à peu modifiées. Il montre que l’initiative locale fut d’une importance égale, voire supérieure, à l’action des missionnaires européens et que le christianisme fut associé aux représentations anciennes sans les remplacer tout à fait. Dans sa synthèse La fin du monde viking, l’historien, professeur en classes préparatoires aux grandes écoles, met à profit une vaste gamme de sources, de l’archéologie aux sagas, des inscriptions runiques aux chroniques, ainsi qu’une impressionnante connaissance des langues nordiques.
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Robert Werner lit les poètes |
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De sa grande amie, un poème de Clément Marot Lecture par Robert Werner
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Robert Werner, correspondant de l’Académie des beaux-arts, lit cette semaine De sa grande amie de Clément Marot (1497-1544).
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© Institut de France 2021
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