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19 janvier 2021

Wikipédia - Jean Ferrat


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Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat (1980) by Erling Mandelmann.jpg
Jean Ferrat en 1980 (photo Erling Mandelmann)
Fonction
Président
Société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet (d)
1985-2010
Biographie
Naissance 26 décembre 1930
VaucressonSeine-et-OiseFrance
Décès 13 mars 2010 (à 79 ans)
AubenasArdècheFrance
Sépulture
Cimetière d'Antraigues-sur-Volane (d) (depuis le 16 mars 2010)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance Jean Tenenbaum
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité 1958-2003Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mnacha Tenenbaum (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Antoinette Malon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie André Tenenbaum (d)
Pierre Tenenbaum (d)
Raymonde Tenenbaum (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints Christine Sèvres (de 1961 à 1981)
Colette Laffont (d) (de 1992 à 2011)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Label Decca (1960-1962)
Barclay (1963-1976)
Temey (1968-2010)
Genre artistique
Site web
Discographie
Antraigues-sur-Volane-01.jpg
Vue de la sépulture.

Jean Tenenbaum, dit Jean Ferrat, né le 26 décembre 1930 à Vaucresson1 (Seine-et-Oise) et mort le 13 mars 2010 à Aubenas2 (Ardèche), est un auteur-compositeur-interprète français. Auteur de chansons à texte, il alterne durant sa carrière chansons sentimentales, chansons poétiques et chansons engagées et a souvent maille à partir avec la censure3. Reconnu pour son talent de mélodiste, il met en musique et popularise nombre de poèmes de Louis Aragon avec l'approbation de celui-ci.

Compagnon de route du Parti communiste français, il s'en démarqua sur différents sujets4.

Bien que peu présent dans les médias et malgré son retrait de la scène à quarante-deux ans, cet ardent défenseur de la chanson française connaît un grand succès critique et populaire5. Apprécié d'un large public, Jean Ferrat est considéré, à l'instar de Léo FerréGeorges Brassens et Jacques Brel, comme l'un des grands de la chanson française6.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales et enfance[modifier | modifier le code]

Jean Ferrat est le fils de Mnacha (version yiddish du prénom biblique Manassé) Tenenbaum (1886-1942), Russe de confession juive, immigré en France en 1905 et naturalisé français en 1928, et d'Antoinette Malon (1888-1964), FrançaiseN 1 née à Paris en 1888N 2 d'une famille originaire d'Auvergne (Saint-Simon dans le Cantal par son père, Isserteaux dans le Puy-de-Dôme par sa mère7)8,N 3.

C'est en 1905 que le père de Jean Ferrat, Mnacha Tenenbaum, ouvrier joailler, émigre en France. Pendant la Première Guerre mondiale, il est engagé volontaire et affecté comme ajusteur dans un atelier d'aviation9. Durant cette période, il rencontre Antoinette Malon, ouvrière dans une entreprise de fleurs artificielles, et l'épouse le 8 décembre 1917N 4. Après son mariage, elle quitte son emploi pour élever ses enfants : Raymonde (née en 1916 à Paris10), André (né en 1918 à Draveil), Pierre (né en 1925 à VaucressonN 5) et Jean (né en 1930 à Vaucresson)11.

Peu après la fin de la guerreN 6, la famille s'installe à Vaucresson dans une maison particulièreN 7. Mnacha est artisan joaillier et compose pièces et parures pour des commanditaires parisiensN 8. À l'époque de sa naturalisation (24 juillet 1928), il est assez aisé pour régler la totalité des droits afférents12, qui sont assez élevés.

En 1935, la famille quitte Vaucresson et s'installe à VersaillesN 9,13. Chez les Tenenbaum, on apprécie la musique et le chant. Jean Ferrat confiera : « Mon père et ma mère m'ont communiqué leur passion de la musique et du chant. Ils allaient souvent à l'Opéra-Comique et ma mère, qui avait une jolie voix de soprano, chantait Lakmé et ManonN 10. Je crois qu'elle aurait aimé être chanteuse. À la maison, les jeunes chantaient Trenet et les moins jeunes Tino Rossi et Jean Lumière. […] C'était alors un peu la guerre14,N 11. »

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Jean est fortement marqué par l'Occupation allemandeN 12.

Son père, qui est de nouveau engagé volontaire en 1939N 13, est cependant touché par les mesures anti-juives du statut des Juifs imposé par le gouvernement de Pétain (1940 et 1941). En 1942, il est astreint au port de l'étoile jaune, mais se croit protégé par son statut de Français (et d'époux d'une non-juive)N 14 : il refuse de partir pour la zone non occupée15. Peu après, durant l'été 1942, il est arrêté et interné au camp de Drancy, puis déporté à Auschwitz, où il sera assassiné 16[réf. non conforme]), dans le cadre de la Solution finaleN 15 (plus tard, Ferrat évoquera la disparition de son père, bien après sa chanson Nuit et brouillard, dans la chanson Nul ne guérit de son enfance - album Dans la jungle ou dans le zoo).

L'enfant est caché un moment par des militants communistes, puis sa famille (Jean, sa mère, sa sœur et ses frères) se réfugie en zone libre, à Font-Romeu17. Il y reste deux ans, et y fait sa sixième et sa cinquième, puis retourne vivre à Versailles avec sa tante. Il entre le 1er décembre 1943 en cinquième moderne au collège Jules-Ferry (aujourd’hui lycée Jules-Ferry)N 16.

En juin 1944, la famille décide de les faire revenir en Cerdagne afin d'éviter les affrontements qui s'annoncent, liés à la Libération. Mais, arrivés à Perpignan, ils reçoivent l'instruction de ne pas terminer le trajet : sa sœur est retenue par la Gestapo à la citadelle de Perpignan, tandis que l'un de ses frères se cache dans la montagne et que sa mère est interrogée par la Gestapo. Jean et sa tante logent alors à l'hôtel pendant un peu plus d'un mois, jusqu'à ce que sa sœur soit libérée8. La famille gagne alors Toulouse, où elle est hébergée un temps par les parents de la belle-sœur de Jean, puis par une famille de paysans dans l'Ariège, grâce aux réseaux de résistants dont fait partie le beau-père de Pierre Tenenbaum, Marcel BureauN 17,8.

Débuts professionnels divers[modifier | modifier le code]

Après la seconde moderne, il doit quitter le collège Jules-Ferry pour aider financièrement sa famille18. Sans diplôme ni expérience, il est embauché comme aide-chimiste dans un laboratoire spécialisé dans le Bâtiment et les Travaux Publics à Paris19. De manière à progresser, il prend des cours du soir puis poursuit pendant plusieurs années un cursus au Conservatoire national des arts et métiers en vue de devenir ingénieur chimiste, ceci tout en prenant des cours de théâtre et en expérimentant l'interprétation et l'écriture musicale. En 1954, il quitte le métier de chimiste pour pouvoir se consacrer pleinement à la vie artistique et la chanson, menant la vie de bohème et fréquentant les cabarets parisiens20.

Carrière musicale[modifier | modifier le code]
Débuts (Vogue, RCA & Decca)[modifier | modifier le code]

Attiré par la musique, le théâtre et le classique, il entre dans une troupe de comédiens au début des années 1950, compose quelques chansons et joue de la guitare dans un orchestre de jazz. Il passe alors sans grand succès quelques auditions, fait des apparitions au cabaret sous le nom de Jean Laroche, et, ne se décourageant pas, décide de se consacrer exclusivement à la musique.

En 1956, il met en musique Les Yeux d'Elsa, poème de Louis Aragon dont il sera toute sa vie l'admirateurCit. 1,21. C'est André Claveau, alors fort en vogue, qui interprète la chanson et apporte ainsi un début de notoriété à Jean, qui se produit très régulièrement au cabaret parisien La Colombe de Michel Valette, en première partie de Guy Béart. La même année, une jeune chanteuse, Christine Sèvres, dont il a fait la connaissance, reprend quelques-unes de ses chansons. À partir de fin 1957, Il vit avec elle, tout d'abord chez les Tenenbaum, rue des Pyrénées, puis à Ivry22.

En 1957, il chante, en s'accompagnant à la guitare, dans quelques cabarets de la Rive gauche : Milord l'ArsouilleLa ColombeL'Échelle de Jacob, La Rôtisserie de l'Abbaye23.

Jean Ferrat (à droite) et son ami Guy Thomas.

En 1958, il sort chez Vogue son premier 45 tours EP, qui ne rencontre cependant guère de succès.

C’est sa rencontre en 1959 avec Gérard Meys, qui deviendra son éditeur et son ami, qui lance sa carrière. Il signe alors un contrat chez Decca avec Daniel Filipacchi et, l'année suivante, sort son second 45 tours EP avec la chanson Ma Môme, qui devient son premier succès en passant sur toutes les ondes. Quasiment en même temps, RCA publie un 45 tours EP des quatre chansons qu'il a enregistrées sous le pseudonyme de Noël Frank. Le disque n'a aucun succès24.

C'est après avoir vu sur une carte de France la ville de Saint-Jean-Cap-Ferrat, qu'il décide de prendre le nom de Jean Ferrat25, après le nom de Jean Laroche déjà utilisé sur scène par un autre artiste.

Une autre rencontre décisive aura lieu avec le musicien Alain Goraguer, qui signe ses premiers arrangements (sous le pseudonyme de Milton Lewis, pour des raisons contractuelles), lequel deviendra l'arrangeur des chansons de tous ses albums.

Le photographe Alain Marouani, rencontré chez Eddie Barclay, suivra Ferrat durant toute sa carrière en signant la très grande majorité de ses photos.

En 1961, il rencontre Zizi Jeanmaire, pour laquelle il écrit Eh l'amourMon bonhomme. Elle l'engage comme vedette américaine (première partie) de son spectacle à l'Alhambra, le premier music-hall où il chantera. Il y reste six mois et abandonne alors sa guitare pour l'orchestre23.

Son premier 33 toursDeux enfants au soleil, sort en 1961 et reçoit le prix de la SACEM.

Commence alors sa longue carrière, émaillée de difficultés avec la censure exercée par les dirigeants de la radio et de la télévision26. En effet, Ferrat a toujours été un chanteur engagé à l'esprit libre. Il met en musique ses propres textes, ceux de ses paroliers ou ceux d'amis poètes, dont notamment Henri GougaudGeorges Coulonges ou Guy Thomas.

Au début des années 1960, il compose, sur des paroles de Michelle Senlis pour Jacques Boyer et Jean-Louis Stain, la musique de la chanson Mon vieux. Les paroles en seront partiellement réécrites par Daniel Guichard dans les années 1970, lors de sa reprise de cette chanson, avec laquelle il connaîtra un très grand succès et qui deviendra un classique de son répertoire.

En 1961, il épouse à Ivry-sur-Seine, la chanteuse Christine Sèvres, née Jacqueline Amélie Estelle Boissonnet, dont il élèvera la fille, Véronique Estel, née en 1953 d'un premier mariage27,28, qu'il connaît depuis ses 3 ans et considère comme sa fille adoptive29.

Dans ces années-là, il croise Pia Colombo, qui reprend notamment sa chanson Les Noctambules (1962)30.

En 1962, il fait la connaissance d'Isabelle Aubret. Cette rencontre est pour les deux artistes le début d'une grande et pérenne complicité artistique, puis amicaleN 18. Jean Ferrat lui propose de se produire en première partie de la tournée qu'il commence. Elle y chante notamment Deux enfants au soleil, chanson écrite par Claude Delécluse. En 1970, il compose une chanson sur des paroles écrites par Philippe Pauletto et intitulée Tout ce que j’aime. Quelques mois plus tard, elle sera interprétée aussi par Isabelle Aubret.

Reconnaissance (les années Barclay)[modifier | modifier le code]

En 1963, souhaitant remettre en question son image de chanteur de charme à la voix grave31, Jean Ferrat quitte Decca et rejoint le label créé par Eddie BarclayN 19.

Faisant référence à la directive « Nuit et brouillard » qui ordonnait la déportation de tous les ennemis ou opposants du Troisième Reich, il écrit et interprète Nuit et brouillard, en mémoire des déportés victimes des camps de concentration et des camps d'extermination nazis, dont son père, juif émigré de Russie mort à Auschwitz32 : « Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel / Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou / D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel / [...] les Allemands guettaient en haut des miradors, la lune se taisait comme vous vous taisiez », chante-t-il, interpellant par ses vers la passivité de beaucoup durant l'occupation et le Régime de Vichy33. Malgré la censure non avouée des autorités qui « déconseillent » son passage sur les ondes34, la chanson connaît un très grand succès auprès du public et lui vaut le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros. Elle sera adoptée par d’autres interprètes : Francesca SollevilleClaude VinciIsabelle Aubret31. C'est à la même époque que Ferrat compose la musique de C'est beau la vie, chanson que Michelle Senlis a écrite pour Isabelle Aubret après son accident de voiture.

En 1964, il confirme son succès naissant auprès du public avec La Montagne qui demeure l'un de ses plus grands succès. Avec ce texte, il chante – sans la nommer – l'Ardèche, région chère à son cœur, et fait de cet hommage à la France paysanne un classique de la chanson française.

En 1967, un séjour de deux mois et demi à Cuba, où il chante une dizaine de fois et laisse pousser ses célèbres moustaches, le marque artistiquement, politiquement et humainement, lui inspirant l'album À Santiago35.

Quelques mois avant Mai 68, il fustige violemment l'origine sociale des « gauchistes » de la génération à venir du 22-Mars dans la chanson Pauvres petits c… : « Fils de bourgeois / Fils de Dieu sait qui / Vous mettez les pieds sur terre / Tout vous est acquis / Surtout le droit de vous taire / Pour parler au nom / De la jeunesse ouvrière / Pauvres petits c... ». Lors des « événements », il participe à des soirées organisées pour les grévistes à Bobino36. Il reviendra sur cette période dans deux chansons figurant sur son album suivant[Lequel ?] : Au printemps de quoi rêvais-tu ? et Un jour futur.

En 1969, Jean Ferrat chante Ma France, chanson phare de l'album homonyme, sur lequel il grave avec Christine Sèvres, l'unique duo enregistré de sa carrière, La MatinéeN 20 (paroles d’Henri Gougaud, musique de Jean Ferrat).

Il fait un passage remarqué en 1972 comme invité principal du Grand Échiquier de Jacques Chancel (il ne réapparaîtra à la télévision que trois ans plus tard, le 14 novembre 1975, dans une émission spéciale toujours animée par Jacques Chancel, intitulée « Jean Ferrat pour un soir »)37.

En 1972, il fait, au Palais des Sports de Paris, ses adieux à la scène, qu'il juge devenue trop complexe techniquement et « qui l'épuise physiquement »38,39.

Années ardéchoises[modifier | modifier le code]
Antraigues-sur-Volane.

En 1972, Jean Ferrat rompt avec la maison de disques Barclay et se fait plus rare. Il est fatigué par 10 années de scène40.

En 1974, Christine Sèvres et lui décident d'aller vivre en Ardèche, près de Vals-les-Bains, à Antraigues-sur-VolaneN 21, dont il connaît le maire communiste, le peintre Jean SaussacN 22. Il y a acheté, en 1964, une ferme, perdue au milieu de 20 hectares, où ils vivent entourés de leurs chiens, chats et de leur ânesse appelée « Justice sociale »41. Sa fille , Véronique Estel, désormais majeure, les suitN 23.

Jean et Christine se séparent mais continuent de partager la propriété d'Antraigues. Jean vit en couple avec Colette Laffont, professeur d'éducation physique et sportive rencontrée en 1971, tout en continuant de s'occuper de Christine, gravement malade42 (il attendra janvier 1992 pour épouser Colette, à Ivry-sur-Seine)27.

En 1975, il publie, sous le label Temey, un nouvel album : La femme est l'avenir de l'homme. Son chant se veut toujours plus engagé et Ferrat fustige les guerres coloniales, dans Un air de liberté43, attaquant nommément un article de Jean d'Ormesson, éditorialiste et directeur au Figaro, et suscite encore ainsi la polémique. Dans la chanson Un jeune, un an après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la Présidence de la République, Ferrat se moque de la création du mouvement des jeunes Républicains indépendants, proche du parti politique présidentiel. Il est encore une fois en phase avec son temps, rappelant, dans La femme est l'avenir de l’homme la proximité entre deux des plus importantes batailles revendicatives du xxe siècle comme du précédent : la lutte sociale et la lutte féministe en plein essor44. Un nouvel album nommé Les Instants volés clôt la décennie.

Polygram rachète à Barclay son catalogue à la fin des années 1970. Désireux alors de ne pas dépendre de la major, Jean Ferrat réenregistre la quasi-intégralité de ses titresN 24, avec l'aide de l'arrangeur et chef d'orchestre Alain Goraguer, puis sort sous son propre label, Temey, avec l'éditeur Gérard Meys, une nouvelle édition de 11 volumes en 1980. La même année, paraît l'album Ferrat 80, dont le titre phare Le Bilan ne passe pas inaperçu. Jean Ferrat y dénonce les purges staliniennes. Avec son engagement social et politique jamais démenti, celui-ci exprime le recul de plus en plus grand qu'il prend vis-à-vis de ce socialisme qu'il qualifie de caricature : « Ce socialisme n'était qu'une caricature, dans ma bouche à jamais la soif de vérité ». Dans une émission qu'il lui consacre, Michel Drucker demande à Jean Ferrat s'« il ne craint pas qu'on l'accuse de tourner sa veste ». Sans ambages, le poète déclare : « Il ne faut pas compter sur moi pour faire de l'anticommunisme »45.

Son épouse, Christine Sèvres, meurt d'un cancer à Marseille en 1981, à l'âge de 50 ans.

Ses apparitions télévisées sont très rares. En 1985 sort l'album Je ne suis qu'un cri entièrement composé par Jean Ferrat sur des textes de Guy Thomas. La sortie de l'opus est l'occasion d'une émission de télévision, sur Antenne 246, présentée par Bernard Pivot et enregistrée chez lui en Ardèche47.

En 1991, sort l'album Dans la jungle ou dans le zoo, dans lequel Ferrat fustige tour à tour : la société capitaliste et le socialisme du bloc soviétique, reprochant aux deux systèmes de « ramener l'homme au rang d'animal »48,49 (chanson Dans la jungle ou dans le zoo), le bicentenaire de la Révolution française où, selon lui « les puissants ont oublié le peuple » (Bicentenaire) et la chaîne de télévision TF1, « un paf obscène est à la une » chante Ferrat (À la une). C'est pourtant sur TF1, dans l'émission Stars 90 de Michel Drucker, que Jean Ferrat, en novembre 1991, présente l'album50.

Ferrat 95 sort cinq ans plus tard ; un album sur lequel il met en musique seize poèmes de Louis Aragon. Ce disque constituera, publiquement, son chant du cygne.

Il fait ses dernières apparitions télé, en France, dans l'émission Vivement Dimanche, début janvier 2003, sur France 2, et fin 2003, sur TV5 Monde, dans l'émission L'Invité : un entretien de 45 minutes en compagnie de Patrick Simonin, sa dernière véritable interview télévisée. En octobre 2003, il répond à Hélène Hazera sur France culture au cours d'un entretien de plus de deux heures qui sera diffusé en février 2004 et rediffusé du 15 mars 2010 au 19 mars 2010, sous le titre de « Jean Ferrat, le léger et le grave »8.

Jean Ferrat reste engagé politiquement. En 1999, il est candidat sur la liste du PCF menée par Robert Hue aux élections européennes de 1999, inscrit sous le nom Jean Tenenbaum dit Jean Ferrat. En 2007, il soutient José Bové pour l'élection présidentielle. En 2010, il apporte son soutien à la liste présentée par le Front de gauche en Ardèche aux élections régionales51.

Isabelle Aubret, Pierre Tenenbaum (frère de Jean Ferrat) et Michel Pesenti (maire d'Antraigues) lors de l'adieu public au chanteur, le 16 mars 201052.
Décès et hommages[modifier | modifier le code]

À l'âge de 79 ans, il chute et se fracture une partie du dos53. Il contracte alors une maladie nosocomiale et doit être hospitalisé de manière répétée. Son épouse Colette fait aménager la maison pour qu’il puisse se déplacer dans les étages. Il souffre de complications respiratoires et confiera : « J’aimerais dormir ». « Alors, petit à petit, explique Colette, on a tout débranché ». Jean Ferrat meurt le 13 mars 2010 dans l'après-midi (13 h 30) à l'hôpital d'Aubenas où il était suivi depuis des années et avait été admis « dans un état très détérioré »54. Il s'éteint entouré de ses intimes54.

La nouvelle de sa disparition est rapidement rendue publique et provoque un large émoi. Certains médias rapporteront qu'il souffrait d'un cancer55,56, ce que son entourage dément53.

Il est inhumé le 16 mars 2010 au cimetière communal d'Antraigues-sur-Volane près de son frère André. Les simples et émouvantes obsèques sont diffusées en direct par la chaîne de télévision France 357. Lors de la cérémonie d'hommage sur la place centrale du village, Francesca Solleville interprète, a cappellaMa France, et Isabelle Aubret, sur le même mode, C'est beau la vie. Puis cette dernière, sur l'enregistrement de Jean Ferrat, fait chanter La Montagne par la foule constituée de plus de 5 000 personnesN 25,58. Traduisant l'empreinte de l'artiste dans la culture française, plus de quatre millions de téléspectateurs avaient suivi en France l'hommage télédiffusé la veille en son honneur présenté par Henri-Jean Servat59. Michel Pesenti, le maire de la commune, a lu les dernières volontés du poète avant le discours émouvant d'un des frères de Jean, Pierre Tenenbaum (voir photo) qualifiant la ville d'Antraigues de « nid vivant du souvenir de Jean ». Sa filleule Paula a récité, émue, le magnifique Que serais-je sans toi ? de son parrain, adapté de Louis Aragon.

De nombreuses personnalités rendent hommage à celui qui « a su lier la poésie, le peuple et ses idéaux »60.

Le samedi 11 septembre 2010, un grand hommage lui est rendu sur la grande scène de la Fête de l'Humanité. Le spectacle est présenté par son ami Michel Drucker, et huit artistes interprètent des chansons issues de son répertoire : JehanEnzo EnzoAndré Minvielle, D’de Kabal, Francesca SollevilleClarikaAllain Leprest et Sanseverino61.

En janvier 2011, lors de la Révolution tunisienne, sa chanson Un air de liberté passe en boucle sur les ondes de Radio 6 dès l'instant où les révolutionnaires en prennent le contrôle (en alternance avec Ma Liberté, chantée par Georges Moustaki, et une sélection de chansons engagées francophones et arabophones)62.

En 2015, Marc Lavoine s'associe à Gérard Meys, le producteur et ami de Jean, pour annoncer un disque regroupant 15 titres du chanteur. De nombreux artistes ont rejoint le projet, tels que Julien DoréPatrick BruelCatherine DeneuveBenjamin BiolayRaphaëlPatrick FioriCali et le groupe Zebda63.

Style[modifier | modifier le code]

L'auteur-compositeur-interprète[modifier | modifier le code]
Jean Ferrat en visite chez son ami et parolier Georges Coulonges (à gauche) et sa famille (1967).

Auteur-compositeur-interprète, Jean Ferrat a quelque 200 chansons à son actif. Bien qu'il ait souvent écrit les paroles de ses chansons, il a également interprété et mis en musique les textes de maints auteurs : Guillaume ApollinaireGeorges CoulongesClaude DeléclusePierre FrachetHenri GougaudPhilippe PaulettoMichelle Senlis et Guy Thomas. Il a cependant été abondamment reconnu pour avoir mis en musique plus d'une trentaine de poèmes de Louis Aragon21 et, en les chantant, pour les avoir fait connaître au public.

Considéré comme un excellent mélodiste64,65,66, Jean Ferrat est affecté d'un handicap qui, déclare-t-il, « a contribué à l'arrêt de sa carrière de guitariste » ; en effet, à la suite d'un accident survenu lorsqu'il était enfant, il est amputé de l'auriculaire gauche67.

L'artiste engagé[modifier | modifier le code]

Jean Ferrat, dès ses débuts, outre de très nombreuses chansons sentimentales, oriente son inspiration dans deux directions : l'engagement social-politique et la poésie, cette dernière notamment en mettant en musique de nombreux poèmes de Louis Aragon68.

Compagnon de route du PCF sans jamais en avoir été membre69,N 26, il garde ses distances avec l'URSS et, en 1969, dans la chanson Camarade, dénonce l'invasion de Prague en 196851 par les troupes du Pacte de Varsovie. Avec son ami Georges Coulonges, il y préfère la révolte des humbles, des simples gens. Opposé à l'orientation pro-soviétique prise à l'issue du vingt-troisième congrès du Parti communiste en 1979, il fustige dans la chanson Le Bilan, la déclaration de Georges Marchaissecrétaire général du PCF, qui évoque alors — en 1979 — un bilan globalement positif70 des régimes socialistes. Il apporte néanmoins son soutien à Georges Marchais lors des élections présidentielles de 198171, expliquant quelques années plus tard, dans la chanson Les Cerisiers (1985), les raisons pour lesquelles il est demeuré fidèle à la mouvance communiste72.

Il accuse l'industrie du disque de faire passer les considérations financières avant l'art des artistes créatifs. Publiant des lettres ouvertes aux différents acteurs de la vie culturelle, présidents de chaînes de radio et télévision, ministres, il dénonce une programmation qui, selon lui, privilégie les chansons « commerciales » plutôt que les créations musicales et poétiques73.

Il était membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie internationale de la promotion d'une culture de non-violence et de paix74 ainsi que du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples75.

L'artiste censuré[modifier | modifier le code]
Portrait par Joëlle Chen.

Il évoque en 1963 la déportation nazie dans sa chanson Nuit et Brouillard, à une époque où l'heure est à la réconciliation franco-allemande et où il est malvenu d'évoquer en « haut lieu » la politique collaborationniste pendant l'occupation et ces trains en partance de Drancy pour Auschwitz34. Sa diffusion est « déconseillée » par le directeur de l'ORTF26. Elle est cependant programmée à la télévision dans l'émission de Denise Glaser Discorama, le 26 janvier 196476 et sur la radio Europe 1 à l'origine de son succès, car le public suit, comme la critique, et l'album Nuit et brouillard obtient le prix de l'Académie Charles-Cros34.

À la sortie en 1965 de l'album Potemkine, les problèmes avec la censure77 reprennent. Georges Coulonges, le parolier de la chanson-titre a pourtant pris des gants. Il écrit : « M'en voudrez-vous beaucoup… ». Dans son autobiographie78, il explique : « Pourquoi demander au public s'il m'en voudrait d'écrire ma chanson ? On l'a compris : ce n'était pas à lui que la question était posée. C'était aux antennes vigilantes de la radio, de la télévision gaullienne. J'avais des raisons de me méfier d'elles ». Selon son biographe Daniel Pantchenko, l'ORTF refuse à deux reprises que Jean Ferrat chante Potemkine le 24 novembre et le 12 décembre 1965, dans Tête de bois et Tendre années et Télé-Dimanche. Dans Music-hall de France, émission diffusée le 18 décembre, Ferrat chante trois autres chansons. Le 26 décembre, jour de son anniversaire, il chante Potemkine dans Discorama79. Le 29, date de son premier concert à Bobino, une Journée Jean Ferrat est diffusée sur France Inter. Le 31, il est interviewé pour le journal de treize heures sur la deuxième chaine. Le 17 février 1966, dans l'émission de Guy Lux Le Palmarès des chansons il chante cinq chansons dont Nuit et brouillard et Potemkine80,81.

Les déboires de Jean Ferrat se poursuivent en 1969 avec la sortie de l'album Ma France, dont la chanson éponyme est interdite d'antenne à la télévision, provoquant son boycott des plateaux. Jean Ferrat doit patienter un an de plus pour voir la censure brisée par Yves Mourousi, qui diffuse en 1971 un extrait de Ma France82. Le 16 mars 1969Jean-Pierre Chabrol invite Jean Ferrat et Georges Brassens dans son émission télévisée L'Invité du dimanche. Lors d'un entretien donné en 2004, Jean Ferrat raconte qu'en plein débat d'idées, le chef de plateau arrive avec une ardoise où il est écrit à la craie : « Ordre de la direction, que Jean Ferrat chante, mais qu'il ne parle plus. » Un tollé général s'ensuit et toute l'équipe est renvoyée. Jean Ferrat ajoute qu'il ne fera plus de télévision pendant près de trois ans à la suite de cet événement83. On le retrouve cependant au programme de l'émission À l'Affiche du monde le 26 juin 1970, au cours de laquelle Claude Fléouter et Bernard Bouthier font surgir l'univers populiste de ses chansons84.

Discographie[modifier | modifier le code]

Son œuvre se partage entre textes poétiques, textes engagés, chansons d'amour, fantaisies empreintes d'humour et hommages multiples : à l'Ardèche, sa région d'adoption51, à la femme (comme dans La femme est l'avenir de l'homme, dont le titre est un clin d’œil à Louis Aragon)85, à différentes personnalités, corps de métiers ou peuples, historiques ou contemporains, d'Europe ou d'Amérique latine.

Interprètes de Jean Ferrat[modifier | modifier le code]
Jean Ferrat compositeur[modifier | modifier le code]

Jean Ferrat a composé toutes les musiques de ses chansons, sauf troisN 27, mais il a aussi composé la musique de chansons qu'il n'a jamais interprétées :

Adaptations[modifier | modifier le code]

Jean Ferrat référencé[modifier | modifier le code]

  • En 1999, dans sa chanson Réveille Le Punk (album Tapis rouge), le groupe rap-punk Svinkels cite son nom dans une rime.
  • La chanson Je ne suis qu'un cri (sur un texte de Guy Thomas) est utilisée comme sujet de l'épreuve de français au baccalauréat professionnel 201290.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Jean Ferrat en caméo au cinéma[modifier | modifier le code]
Fictions avec titre de Jean Ferrat[modifier | modifier le code]
  • 2018 : dans Aux animaux la guerre, la série télévisée d'Alain Tasma adaptée du roman éponyme de Nicolas MathieuMa môme est chanté a cappella par une résidente de l'établissement pour personnes âgées dans lequel réside le personnage incarné par Dani, à l'occasion de l'anniversaire de cette dernière, mère dans l'histoire de Roschdy Zem, également présent dans la scène.
Musique de films[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Hommages artistiques[modifier | modifier le code]
  • En 2010, Natacha Ezdra enregistre l'album hommage Un jour futur94.
  • En 2013 sort l'album collectif Ferrat au c(h)oeur95.
  • En mars 2015 sort un album hommage à Jean Ferrat, Des airs de Liberté96, avec de nombreux interprètes de la nouvelle scène française.
Noms d'établissement et odonymes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  Antoinette Malon a cependant perdu la nationalité française lors de son mariage et jusqu'à la naturalisation de son mari, conformément à la loi de 1889. Source : Ils sont devenus françaisp. 30).
  2.  Antoinette Malon est née le 8 novembre 1888 dans le 4e arrondissement de Paris. Source : acte de naissance, en ligne sur le site Archives de Paris [archive] (Naissances, 4e arr., 2-17/11/88, cote V4E678, vue 11).
  3.  Il y a un doute sur le lieu de naissance exact de Mnacha Tenenbaum : s'agit-il de la ville d'Ekaterinodar (devenue Krasnodar en 1930) ou de celle d'Ekaterinoslav (devenue Dnipro en 2016) ? Cette dernière est la plus probable : c'est ce nom qui est indiqué dans les documents officiels français comme la liste du « convoi 39 » pour Auschwitz / Source : P. 138. Ferrat interdit d'ORTF pour cause de "Potemkine"... [archive], sur blogspot.fr du 26 avril 2012, consulté le 23 septembre 2016. À Ekaterinoslav vivaient plusieurs familles du nom de Tenenbaum et de Gellerstein au sein de la forte communauté juive. C'est en outre l'hypothèse formulée dans la correspondance entre Jean Ferrat et un membre du Cercle. En revanche, c'est Ekaterinodar qui figure dans l'acte de naissance de Jean (et les autres actes d'état civil), mais aucune famille du nom de Tenenbaum n'est attestée dans cette ville à la fin du xixe siècle.
  4.  Mariage de Mnacha Tenenbaum et Antoinette Malon le 8 décembre 1917 dans le 3e arrondissement de Paris (acte no 754, disponible à la mairie du 3earrondissement, non disponible en ligne).
  5.  Pierre Tenenbaum est né le 20 mars 1925 ; cf. acte de naissance, AD 92, cote 4E/VAU_9 (naissances 1913-1927), non disponible en ligne.
  6.  Cf. recensement de 1921, Vaucresson : les Tenenbaum ont dû venir entre 1918 et 1921 de Draveil, lieu de naissance d'André en 1918, à Vaucresson.
  7.  Avenue de Vaucresson, « Villa Raymonde » ; photographie dans Colette Ferrat, Jean Ferratp. 10.
  8.  Artisan joaillier : son atelier se trouvait au 132, rue de Turenne, dans le IIIearrondissement. Cf. Ils sont devenus français.
  9.  Au 3, avenue de Saint-Cloud.
  10.  Cité [archive] par Robert Belleret dans Jean Ferrat. Le Chant d'un révolté, le chanteur indique qu'il s'agit de Manon, un opéra de Jules Massenet, mais ne précise pas s'il parle de Manon ou de sa suite-pastiche Le Portrait de Manon.
  11.  En 1969, Jean Ferrat évoque cette période dans la chanson L'Idole à papa ; voir l'album Ma France.
  12.  Sur ses années Jean Ferrat s'exprime peu, il déclare pourtant lors d'une émission de télévision à Bernard Pivot : « Un jour de 1941, ma mère m'a appelé. "Il faut que je te dise quelque chose : ton père est juif." […] Puis mon père a dû porter l'étoile. Nous, on devait la porter mais on ne l'a pas fait. A commencé une période très dure pour la famille. Finalement mon père a été arrêté un jour, sans doute dans la rue ; il a été interné plusieurs mois en France […] et puis on n'a plus eu de nouvelles. Et on a su, des années après, qu'il avait été déporté et qu'il était mort à Auschwitz. Je ne suis pas un cas unique mais cette période a été très dramatique pour ma famille, pour moi et pour la France aussi. Il y a une partie de moi qui est devenue adulte très vite. Le racisme, le nazisme, j'ai découvert ça à onze ans. Je ne savais pas que c'était “mal” d'être juif. Sur le moment c'est comme si on m'avait dit que j'étais auvergnat. J'ai vite compris que ce n'était pas tout à fait pareil. Ce fut d'abord une blessure, ensuite une révolte. Je ne pourrai jamais plus tolérer le racisme sous quelque forme que ce soit. » - Source : livret du coffret « Jean Ferrat intégrale Decca Barclay », 2010, Universal Music France, auteur : Raoul Bellaïchep. 1 et 2.
  13.  Ils sont devenus françaisp. 161. Les auteurs ne précisent pas son affectation.
  14.  La rafle du 16 juillet 1942 concernait les Juifs étrangers, à l'exclusion de ceux conjoints de non-Juifs.
  15.  Le 19 avril 1966, Mnacha Tenenbaum est reconnu officiellement « décédé le 5 octobre 1942 à Auschwitz (Pologne) » (cf. « Arrêté du 19 avril 1996 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès (NOR: ACVM9640007A) » [archive], dans le Journal officiel de la République française (JO), no 199, 27 août 1996, page consultée le 22 mars 2010.
  16.  D'après la date sur sa fiche d'entrée dans l'établissement (l'adresse indiquée pour son domicile est le 3, avenue de Saint-Cloud) et les indications de sa fiche « Résultats obtenus », documents consultables sur le site de l'Amicale Jules-Ferry Versailles (JEAN FERRAT, élève à Jules Ferry (1943-1947). Son adolescence) [archive]. En 1992, il devait dédier un poème à son ancien bahut : Au lycée Jules-Ferry.
  17.  Le beau-père de Pierre Tenenbaum (frère aîné de Jean) est Marcel Bureau, qui est notamment président du Comité juif d’action sociale et de reconstruction (COJASOR) — voir : Emmanuel de Luget, « L'affaire du Comité de Nice », le site sur Le Centre d'hébergement oublié, à Masseube (Gers),‎ 1943 (lire en ligne [archive]).
  18.  Isabelle Aubret à propos de leur rencontre, parle de « coup de foudre artistique » mais non pas « amical », « il m'a fallu l'apprivoiser » indique-t-elle. Source : « Isabelle Aubret raconte Jean Ferrat ». [archive]
  19.  Ce dernier dira de lui en 1988 : « C'est un artiste, un grand, capable de tout chanter, la politique, l'amour, les femmes, la vie. Il n'y a guère que cela pour m'intéresser : les capacités de l'Artiste. » Source : Que la fête continue, Eddie Barclay, Robert Laffont, 1988.
  20.  Chanter en duo est un exercice auquel s'adonna peu Ferrat, on ne peut guère citer que le duo télévisé avec Juliette Gréco Une femme honnête… dans les années 1970 - Source : Jean Ferrat et Juliette Gréco [archive] - une chanson de J. Ferrat extraite de l'album À moi l'Afrique de 1972.
  21.  Ce lieu lui a inspiré la chanson La Montagne[réf. nécessaire], enregistrée le 12 novembre 1964.
  22.  Il en deviendra par la suite l'adjoint à la culture
  23.  Elle finira par s'installer plus au sud, à Aubenas, et sera comédienne et chanteuse.
  24.  Les chansons : La CervelleParis GavrocheLe Polonais et Loin, ne sont pas réenregistrées.
  25.  La cérémonie a été notamment retransmise en direct sur France 3. « 5 000 personnes aux obsèques de Jean Ferrat » [archive]Le Nouvel Observateur, avec AFP, le 16 mars 2010.
  26.  En 1980, Jean Ferrat a démenti, auprès des hebdomadaires Témoignage chrétien et L'Express avoir été membre du PSU, contrairement à ce que pouvaient laisser croire les paroles de la chanson Le Bruit des bottes. C'est son auteur, Guy Thomas, qui était membre de ce parti politique ; cf. Didier Pantchenko, Jean Ferrat [archive], Fayard, 2010, 500 p., note 571.
  27.  Frédérico Garcia Lorca en 1960, paroles Jean Ferrat sur une musique de Claude-Henri Vic ; Paris Gavroche en 1961, paroles Jean Ferrat et Georges Bérard sur une musique de Charles Rinieri ; Prière du vieux Paris en 1972, paroles Henri Gougaud sur une musique d'Alain Goraguer.
Citations[modifier | modifier le code]
  1.  « Aragon est le seul poète connu que j'ai mis souvent en musique. Je trouve que sa poésie correspond à une sorte d'idéal d'écriture dans le domaine de la chanson. Le sens des images, la force de son expression, la concision extrême de ses vers ce sont des choses qui, à mon avis, sont essentielles dans l'écriture d'une chanson. […] Pour moi, Aragon reste un des grands poètes de notre temps et de tous les temps. Il a une richesse d'expression, une concision, une densité d'écriture, une imagination prodigieuse. Dans les textes que j'ai mis en musique, il y a essentiellement des poèmes d'amour. Je n'ai pas mis en musique de [ses] textes proprement politiques. »
Références[modifier | modifier le code]
  1.  Acte de naissance de Jean Tenenbaum, reproduit dans Colette Ferrat, Jean Ferrat, Michel Lafon, 2011, p. 11.
  2.  « Le chanteur Jean Ferrat est décédé samedi en Ardèche à l'âge de 79 ans », AFP,‎ 13 mars 2010 (lire en ligne [archive])
  3.  Jean Ferrat, la liberté pour muse [archive], sur le site la-croix.com du 14 mars 2010
  4.  « Jean Ferrat, une voix libre s'est tue », La Dépêche,‎ 14 mars 2010 (lire en ligne [archive]).
  5.  « Jean Ferrat. Un des plus grands chanteurs français s'insurge contre la logique de la "marchandise chanson" et défend l'exception culturelle Jean Ferrat : " Je plaide pour la diversité face au rouleau compresseur. », L'Humanité,‎ 26 janvier 2002 (lire en ligne [archive]).
  6.  Bertrand Dicale, « La mort de Jean Ferrat », Le Figaro,‎ 13 mars 2010 (lire en ligne [archive]).
  7.  Généalogie d'Antoinette Malon [archive], sur geni.com, consulté le 23 septembre 2016.
  8. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d « Jean Ferrat : le léger et le grave (interviewé en octobre 2003 par Hélène Hazera) — Rediffusion des émissions du 23 au 27 février 2004 », la série « À voix nue », sur France-Culture,‎ du 15 au 19 mars 2010 (lire en ligne [archive]).
  9.  Doan Bui et Isabelle Monnin, Ils sont devenus français, Points, 2010, p. 164.
  10.  Raymonde Tenenbaum est née le 17 juillet 1916 (acte de naissance no 2017, disponible à la mairie du 10e arrondissement, non disponible en ligne). Cf. aussi Archives départementales des Hauts-de-Seine, recensements de 1921, 1926, 1931, Vaucresson, cote 9M941/2.
  11.  Cf. Ghislain Debailleul, Biographie de Jean Ferrat [archive], utilisant les données de deux revues : (a) Je chante !, no 16 (hiver 1994-1995); (b) Paroles et Musique, no 7 (février 1981), texte Putain de chanson (par Fred Hidalgo), page consultée le 21 mars 2010.
  12.  Ibidem, p. 163
  13.  Voir Klarsfeld, 2012.
  14.  Livret du coffret Jean Ferrat intégrale Decca Barclay, 2010, Universal Music France, auteur Raoul Bellaïche, p. 1.
  15.  Ils sont devenus françaisp. 164, citant Brierre, Jean Ferrat.
  16.  (convoi 39 du 30 septembre 1942. Voir Serge Klarsfeld, Mémorial de la Déportation des Juifs de France : listes alphabétiques par convois des Juifs déportés de France, historique des convois de déportation, statistiques de la déportation des Juifs de France…, Association « Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France », Paris, 2006-2008.
  17.  Laure Moysset, Jean Ferrat, l'enfant de Font-Romeu » [archive], dans L'indépendant, 16 mars 2010, page consultée le 21 mars 2010.
  18.  Source : poème intitulé « Au Lycée Jules Ferry », in JEAN FERRAT, élève à Jules Ferry (1943-1947). Son adolescence [archive] : « C'est en classe de seconde / Qu'il fallut gagner ma vie / Je dus affronter le monde / En quittant Jules Ferry. »
  19.  « Jean Ferrat évoque ses débuts dans le monde du travail, et l'apprentissage de la conscience de classe. Il parle de ses parents, amoureux de l'opéra, de la perte de son père en 1941 », Paris, Antenne 2, interview du 2 novembre 1985 (3 min 35 s) — Vidéo Ina — Jean Ferrat, la jeunesse et la famille — Archives vidéos : Ina.fr. Document intégral [archive], consulté le 27 mars 2010.
  20.  Martin Pénet, FERRAT Jean [TENENBAUM Jean, dit [archive]maitron.org : « Un contrat de trois mois qu’il obtint en Belgique pour l’été 1954 le détermina à se consacrer à la chanson. Commença alors une vie de bohème qui dura plusieurs années… ».
  21. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Jean Ferrat évoque Louis Aragon », Je chante !no 9,‎ automne 1992 (lire en ligne [archive])
    — propos recueillis par Raoul Bellaîche ; texte retranscrit sur le site de Jean Ferrat
  22.  Christine Sèvres, biographie, sur le site Muroles et Pazique.
  23. ↑ Revenir plus haut en :a et b Biographie de l'auteur [archive], sur le site jean-ferrat.com.
  24.  Frank Noël et sa discographie [archive], échange sur le forum spécialisé encyclopedisque.fr.
  25.  Bruno Lesprit, « Jean Ferrat, chanteur populaire et engagé », Le Monde,‎ 15 mars 2010 (lire en ligne [archive]).
  26. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Jean Ferrat, chanteur engagé et censuré » [archive]Le Nouvel Observateur, le 13 mars 2010.
  27. ↑ Revenir plus haut en :a et b Jean Ferrat : les origines d'un poète [archive], sur le site rfgenealogie.com du 26 avril 2010.
  28.  Biographie de Christine Sèvres [archive] : « En octobre 1960, ils emménagent à Ivry. Ils se marient deux mois plus tard. Christine a déjà une fille, Véronique Estel, née en 1953 de son premier mariage. »
  29.  Photo intitulée « La Famille Véronique sa fille » [archive], sur son site (consulté le 18 mars 2010) : on les voit (en plongée) se promenant ensemble sur une route de campagne, d'où l'on aperçoit des cultures en terrasses ; probablement vers 1964 à Antraigues. Ils sont également tous les trois en photo à l'intérieur de l'album MariaBarclay 80338 standard.
  30.  Son 45 tours sur Encyclopédisque [archive].
  31. ↑ Revenir plus haut en :a et b Jean Ferrat [archive], sur Maitron.org, site d'histoire sociale
  32.  Toujours en colère [archive]interview de Jean Ferrat, L'Express, 9 janvier 2003.
  33.  Catherine Golliau, « Vive la censure : "Nuit et Brouillard" ? Inopportune ! » [archive], sur lepoint.fr, 25 octobre 2014 (consulté le 31 août 2020).
  34. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Catherine Golliau, « Vive la censure : "Nuit et Brouillard" ? Inopportune ! », Le Point,‎ 25 octobre 2014 (lire en ligne [archive])
  35.  Raoul Bellaïche, Jean Ferrat, le charme rebelle [archive], Archipel, 2013, 624 p., chap. « Cuba ».
  36.  Biographie [archive] sur le site RFI-musique.
  37.  Télé 7 Joursno 808, semaine du 8 au 14 novembre 1975, page 95 : programme d'Antenne 2, émission diffusée de 20 h 30 à 21 h 55.
  38.  « Jean Ferrat, le « dernier des grands », s'est éteint »L'Alsace-Le Pays, 14 mars 2010.
  39.  Dominique Chabrol, « Les vrais et faux adieux des vedettes de la chanson » [archive], sur Le PointParis, 22 avril 2015 (consulté le 17 mai 2020).
  40.  Prisma Média« Jean Ferrat, le dernier combattant - Gala » [archive], sur Gala.fr (consulté le 19 juillet 2019)
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  51. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Disparition de Jean Ferrat [archive]L'Express, avec AFP, 13 mars 2010.
  52.  S'adressant à son frère, ce dernier lui dit : « Je suis certain, mon Jean, qu'on t'entendra encore longtemps, ta voix résonnera encore dans la vie et dans les cœurs [...] Je crois que tu résisteras à la terrible épreuve du temps » ; source : Des milliers de personnes ont rendu un dernier hommage au chanteur [archive]Le Monde.fr avec AFP, 16.03.2010.
  53. ↑ Revenir plus haut en :a et b Paris Match« Colette Ferrat - “Je n'ai rien connu de plus beau que notre amour” » [archive], sur parismatch.com (consulté le 19 juillet 2019)
  54. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Mort de Jean Ferrat : Une douleur unanime et des réactions émues, tandis que son cher village attend ses obsèques mardi... » [archive], sur www.purepeople.com (consulté le 19 juillet 2019)
  55.  « Jean Ferrat est mort au cœur de cette Ardèche qu'il a tant aimée » [archive]Midi libre, le 13 mars 2010.
  56.  « Jean Ferrat : Sa dernière lettre à sa femme - France Dimanche » [archive], sur www.francedimanche.fr (consulté le 19 juillet 2019)
  57.  « Mort de Jean Ferrat : des obsèques simples mais profondément bouleversantes... » [archive], sur www.purepeople.com (consulté le 19 juillet 2019)
  58.  Obsèques de Jean Ferrat : « On t'entendra encore longtemps » [archive]Le Post, 16 mars 2010 (reportage détaillé) — sources déclarées : 20 minutesLe PostFrance 3, images : Fred-Lille.
  59.  « Audiences TV : L'hommage à Ferrat bien suivi sur France 3 »Journal Du Dimanche, 16 mars 2010, article en ligne [archive].
  60.  « De Nicolas Sarkozy à Isabelle Aubret, hommage à Jean Ferrat » [archive], dépêche AFP.
  61.  « Huit voix pour un hommage émouvant à l’ami Jean Ferrat », L'Humanité,‎ 10 novembre 2010 (lire en ligne [archive])
  62.  Source : Lafi (Nora), Chronique de la Révolution tunisienne de 2011, Berlin, Zentrum Moderner Orient, 2011.
  63.  Prisma Média« Jean Ferrat: Marc Lavoine et ses amis lui rendent hommage - Gala » [archive], sur Gala.fr (consulté le 19 juillet 2019)
  64.  Jean Ferrat ne chantait pas pour passer le temps [archive], sur lalibre.be du 15 mars 2010, consulté le 17 septembre 2016.
  65.  Livre : Jean Ferrat "Le chant d'un révolté" [archive], sur lafermetheatre.com, consulté le 17 septembre 2016.
  66.  Daniel Pantchenko, Jean Ferrat [archive], sur fayard.fr, consulté le 17 septembre 2016.
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  68.  Jean Ferrat, la liberté pour muse [archive], sur la-croix.com du 13 mars 2010, consulté le 22 septembre 2016.
  69.  Le chanteur Jean Ferrat est mort [archive]LeParisien.fr, 13 mars 2010.
  70.  Selon les termes adoptés : la résolution du Congrès ; cf. Cahiers du Communisme, juin-juillet 1979, p. 372, cité par Sudhir Hazareesingh.
  71.  Jean Ferrat [archive], sur le site La mémoire ouvrière.
  72.  (en) Sudhir Hazareesingh, Intellectuals and the French communist party : disillusion and decline, éd. Oxford University Press, 1991, p. 236 passage en ligne [archive] : « He gave his reasons for remaining in the mouvance communiste in another song, brought out a few years later (115 Jean Ferrat, Les Cerisiers (Paris: Productions Alleluia, 1985)): Je n'ai pas voulu retourner ma veste / Ni me résigner comme un homme aigri / Je resterai fidèle à l'esprit / Qu'on a vu paraître avec la Commune / Et qui souffle encore au cœur de Paris ».
  73.  Voir par exemple cette Lettre ouverte à Michelle Cotta, Président de France 2 [archive], sur jean-ferrat.com.
  74.  Site de la Coordination française pour la Décennie [archive] « Copie archivée » (version du 25 juillet 2011 sur l'Internet Archive).
  75.  Lettre de Jean Ferrat écrite au Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples concernant la libération de Maurice Papon [archive] (du 6 février 2001).
  76.  « Jean Ferrat "Nuit et brouillard" » [archive], sur INA, 26 janvier 1964 (consulté le 16 mai 2020)
  77.  Ferrat interdit d'ORTF pour cause de "Potemkine" [archive]
  78.  Georges CoulongesMa communale avait raison (autobiographie), Presses de la Cité, 1998 (ISBN 9782258047754)p. 185-190.
  79.  Daniel Pantchenko, Jean Ferrat - Je ne chante pas pour passer le temps, Paris, Fayard, septembre 2010, 500 p. (ISBN 221363839Xlire en ligne [archive])p. Chapitres 12 et 13
  80.  « Jean Ferrat "Potemkine" » [archive], sur INA, 17 février 1966 (consulté le 14 mai 2020)
  81.  « Jean Ferrat "Potemkine" (live officiel) | Archive INA » [archive], sur YouTube, 17 février 1966 (consulté le 14 mai 2020)
  82.  « Jean Ferrat, chanteur engagé et censuré » [archive], sur nouvelobs.com, Le Nouvel Observateur, 13 mars 2010 (consulté le 24 avril 2012)
  83.  « Interview de Jean Ferrat le 1er septembre 2004 » [archive].
  84.  Jacques Siclier, « Au fil de la semaine », Le Monde,‎ 22 juin 1970 (lire en ligne [archive])
  85.  Dans Le Fou d'ElsaLouis Aragon écrit, à deux reprises, L'avenir de l'homme est la femme.
  86.  La chanson interprétée par Clémentine Célarié [archive] sur le site Moicani.over-blog.com.
  87.  Site officiel Stéphane & Didier [archive].
  88.  (nl) [vidéo] Wim Sonneveld : Het Dorp [archive] sur YouTube.
  89.  (nl) Top 100 van het Nederlandse Lied - 2008 [archive].
  90.  Bac pro français.Sujet et corrigé. Session 2012. Métropole [archive], sur le site ac-lyon.fr du 26 juin 2012.
  91.  http://www.encyclopedisque.fr/disque/1951.html [archive]
  92.  http://www.encyclopedisque.fr/disque/1113.html [archive]
  93.  lire en ligne [archive]/ consulté le 31 janvier 2020.
  94.  « Natacha Ezdra : Natacha Ezdra chante Jean Ferrat : Un jour futur - Musique en streaming - À écouter » [archive], sur Deezer (consulté le 31 août 2020).
  95.  « Natacha Ezdra : Ferrat au c(h)oeur - Musique en streaming - À écouter » [archive], sur Deezer (consulté le 31 août 2020).
  96.  Voir sur hommagejeanferrat.fr. [archive]
  97.  Site de la médiathèque Jean-Ferrat à Aubenas [archive].
  98.  https://bv.ac-grenoble.fr/carteforpub/uai/0383253E [archive]
  99.  « Ville de Cabestany : Centre culturel Jean Ferrat » [archive], sur www.ville-cabestany.fr (consulté le 6 février 2020)
  100.  « La Maison Jean-Ferrat d'Antraigues-sur-Volane » [archive], sur le site francetv.fr du 13 mars 2013.
  101.  Claire Courbet, « Jean Ferrat : Anne Hidalgo inaugure une place à son nom », Le Figaro,‎ 13 mars 2015 (lire en ligne [archive], consulté le 13 mars 2015).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]
  • Bruno Joubrel, Jean Ferrat : de la fabrique aux cimes, Les Belles Lettres, Paris ; Presses universitaires de Valenciennes, Valenciennes, 2008 (rééd.), 238 p. (ISBN 978-2-251-44347-8) (texte remanié d'une thèse de doctorat de musicologie de l'auteur, soutenue à l'université Paris 4, en 1996, sous le titre : Jean Ferrat. L'œuvre enregistrée d'un témoin de son temps).
  • Jean-Dominique Brierre, Jean Ferrat, une vie (ISBN 2-8418-7450-8), l'Archipel, Paris, 2003, réédition augmentée en mars 2010, 279 p. (ISBN 978-2-8098-0359-4)
  • Notre Jean Ferrat, Envol, mensuel de la Fédération des œuvres laïques de l'Ardèche, supplément au no 600, mai 2010, 16 p. (collection de témoignages et d'articles)
  • Michel ValetteJean Ferrat tout simplement, Guy Trédaniel Éditeur, Paris, juin 2010, 232 p. (ISBN 9782813 201836).
  • Spécial Jean Ferrat, sur le site Je Chante MagazineN 1no 6 (nouvelle série), juin 2010, 105 p. (biographie, trois entretiens avec Jean Ferrat, témoignages de proches, biographie de Christine Sèvres, discographie détaillée de Jean Ferrat et de ses interprètes)
  • Daniel Pantchenko, Jean Ferrat. Je ne chante pas pour passer le temps, Fayard, coll. Chorus, 2010, 500 p.
  • Doan Bui et Isabelle Monnin, Ils sont devenus français, J.-C. Lattès, 2010 (Points Seuil, 2011, p. 161-166), chapitre : Mnacha Tenenbaum, père de Jean Ferrat)N 2
  • Sandro Cassati, Jean Ferrat, une vraie vie, City Edition, 2011 (ISBN 978-2-35288-528-3)
  • Robert Belleret, Jean Ferrat. Le Chant d'un révolté, l'Archipel, mars 2011, 460 p. (ISBN 978-2-8098-0470-6)
  • Colette Ferrat, Jean Ferrat, photographies d'Alain Marouani, Michel Lafon, octobre 2011, 160 p. (ISBN 978-2-7499-1293-6)
  • Raoul Bellaïche, Jean Ferrat. Le charme rebelle, l'Archipel, mars 2013 (ISBN 9782809810363)
  • Colette Ferrat, Jean, un homme qui chante dans mon cœur, Éditions Michel Lafon, 2015
  • Georges Escoffier, Ferrat/Souchon, de la révolte à l’insoumission, un parcours du désenchantementN 3
Notes
  1.  Article de Je Chante Magazine [archive] consacré à Jean Ferrat.
  2.  Les auteurs donnent plusieurs indications sur le père de Jean Ferrat, notamment qu'il a fait l'objet d'une procédure de dénaturalisation fin 1943-début 1944, l'administration française n'étant pas au courant de son sort à cette date.
  3.  Page de Musique, Pouvoirs, Politiques [archive], Philippe Gonin et Philippe Poirrier, Territoires contemporains - 05 février 2016, no 6.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
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