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22 janvier 2021

Jean-François AUTIER - Modernité - jeu. 21 janv. 23:09 (il y a 1 heure)

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Modernité
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Jean-François AUTIER <jean-francois.autier@wanadoo.fr>
jeu. 21 janv. 23:09 (il y a 1 heure)
 
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MODERNITÉ

Qui aurait cru qu'en ces temps de modernité tous azimuts, les vieilles recettes soient à la mode ? Oubliant Ésope et La Fontaine, “les grenouilles qui demandent un roi” sont là ; d'autres ne se souvenant plus de l'Internationale clamant "il n'est pas de sauveur suprême", sont là aussi... En d'autres temps, on aurait dit de ces gens qui s'agitent qu'ils mettent "la charrue devant les bœufs" ! Comme si l'essentiel était l'individu présidentiable, et non les besoins des Français... Curieux qu'en ces temps de “vaccins” à l'ADN ou l'ARN, les ploutocrates aient encore besoin de se cacher... D'autant qu'avec le vote par correspondance...

Nous vivons la fin d'un système

Que nous estimions justes ou injustes les mesures prises par le gouvernement, tous, nous savons que la Sécurité sociale ne s'en remettra pas, ni les Caisses de l'État, ni les Caisses de retraite, ni celles de beaucoup d'entreprises, etc. Tous, nous trouvons immoraux les "conflits d'intérêts" qui s'affichent sans gêne avec Big Pharma, la Grande Faucheuse en embuscade.

Au sortir de la dernière guerre mondiale, le peuple de France avait accepté le programme du Conseil National de la Résistance : “Les jours heureux”. Qu'est-ce qui n'a pas marché pour qu'aujourd'hui tout soit remis en cause ?

Si tout le monde sait le retour du Général et la fondation de la Ve République, combien se souviennent de sa réflexion du 28 octobre 1966 : "La politique de la France ne se fait pas à la corbeille" ? Mais il était déjà trop tard, le ver était dans le fruit : son successeur n'était-il pas le représentant de la Banque au sommet de la République ? N'est-ce pas à partir de cette époque que la France, ses entreprises publiques et nationalisées, ses collectivités locales durent emprunter auprès d'organismes privés ? Beaucoup ont oublié que c'est là qu'est née la “dette” qui, depuis, ne cesse d'augmenter... Puis nos entreprises se sont "délocalisées", doux euphémisme pour dire qu'elles fermaient en France, mettant les salariés au chômage (dégât collatéral), pour aller gagner plus de fric ailleurs... Puis sont venues les privatisations des entreprises nationales (IBM, PTT, SNCF, EDF-GDF, Hôpitaux, etc.) par dépeçage successif de leurs activités rentables : au nom de la "rentabilité" était privatisé tout ce qui rapportait, le public conservant le service et la dette ! (Ah, la rentabilité des lits d'hôpitaux fermés, de leurs personnels au chômage ! Applaudissons ! Depuis, il y a eu le "Ségur" qui... n'a rien changé !)

Le programme du CNR n'avait pas cru devoir nationaliser les banques et organismes financiers, et il avait cru pouvoir leur faire confiance. C'est ainsi que “les jours heureux” ont fait place à ce qui est un cauchemar pour beaucoup, quelles que soient les opinions politiques...

Refonder les services publics

Aujourd'hui, quelles que soient nos opinions politiques, à part un tout petit nombre, nous savons que rien de bien ne changera sans refonder nos services publics. Tous les services publics, en n'oubliant pas cette fois les banques et organismes financiers, ni l'Administration, la Justice, la Police, et l'Armée, rempart de la Nation.

L'avantage, c'est que pour “refonder”, il n'y a pas besoin de "chef d'orchestre", mais besoin de réflexion, de débat, de confrontation, et de concertation : de quoi la France et son peuple ont-ils besoin ? Ça commence avec son voisin...

Les "présidentiables" seront peut-être moins nombreux quand vous aurez dit ce que vous voulez, et quand nous aurons dit ce que nous voulons. Le problème n'est pas que tous n'oseront pas prendre la parole, le problème, ce sont ceux qui, notamment dans les médias, monopolisent la parole pour distraire de l'essentiel, et protéger les “avoirs” de leurs maîtres.

Jean-François Autier

 

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